Nouvelle réponse :
Actualiser la page pour visualiser
Bouchons, travaux, limitations de vitesse : ces chauffeurs VTC qui refusent désormais de rouler à Paris
Les Ier, IIe, IIIe et IVe arrondissements de la capitale sont devenus impraticables pour les VTC, au point qu’ils privilégient
les courses en banlieue, rapporte Le Parisien.
« Faire quelques kilomètres dans Paris, ça ne sert à rien. » Un chauffeur VTC résume parfaitement la situation que subit sa profession.
Les chauffeurs des applications comme Uber en ont assez de la capitale. Et pour cause, les arrondissements du centre (Ier, IIe, IIIe et IVe)
sont devenus impraticables en voiture, rapporte Le Parisien ce mardi 28 décembre. Hormis les travaux menés en continu par la mairie,
les embouteillages sont conséquents dans certains secteurs ; par exemple, le nouveau carrefour de la Bastille, la porte de la Chapelle ou
le boulevard Beaumarchais, et même le quartier de la Madeleine.
Paris est la quatrième ville la plus embouteillée au monde Coronapistes, Zone à Trafic limité…
Sylvain, un VTC, rappelle qu’il faut dorénavant « contourner la zone » autour de la rue de Rivoli. L’artère avait en effet été interdite
aux voitures pour y installer des coronapistes, devenues finalement permanentes. Seuls les taxis et les véhicules de transit et d’urgence
peuvent encore l’emprunter. « Et comme nous n’avons pas le droit d’emprunter les couloirs de bus, les voies réservées et bientôt le centre
de Paris, c’est devenu infernal », a repris Sylvain dans Le Parisien. Le conducteur fait référence à la Zone à Trafic Limité (ZTL) que veut
mettre en place la mairie d’Anne Hidalgo. La municipalité prévoit dès 2022 d’interdire le trafic dans l’ensemble des arrondissements du centre.
Une idée qui pourrait toutefois être réétudiée d’ici là. Pour Sayah Bayoun, du syndicat de VTC SCP, la mairie ferait en tout cas « une distorsion
de concurrence entre les VTC et les taxis », en empêchant les chauffeurs des applications de rouler contrairement aux taxis.
Les 30km/h, une mesure anti-écologie ?
La réduction de la vitesse à 30km/h est aussi pointée du doigt. Cette mesure aurait fait « doubler le temps de trajet » de certains VTC,
selon Brahim Ben Ali du syndicat INV, poussant ainsi à consommer plus. Ce serait l’équivalent, selon lui, d’un plein supplémentaire,
c’est-à-dire environ 160 euros par mois. « C’est simple, maintenant, la stratégie, c’est de se tourner vers la banlieue et d’éviter Paris »,
déplore-t-il auprès du quotidien. Le syndicat INV a d’ailleurs saisi le tribunal administratif pour faire annuler la mesure.
Réponses :
le 15/10/2024 à 01h51min27s
Réponses :
le 03/11/2024 à 23h19min37s