La SASU est une société par actions simplifiée unipersonnelle, un statut juridique de société qui peut remplacer le régime de la micro-entreprise. Démarrer une activité entrepreneuriale implique de bien choisir son cadre juridique en fonction de ses besoins et de ses objectifs. La SASU, comme l’EURL, est une option intéressante pour les entrepreneurs.
Note : En tant qu'entrepreneur individuel, vous devrez prendre en compte plusieurs facteurs comme la responsabilité, le régime social et la fiscalité pour faire votre choix.
La SASU et la micro-entreprise (anciennement auto-entreprise) sont deux cadres juridiques distincts avec des avantages différents. La micro-entreprise est simple à mettre en place et présente des obligations fiscales et comptables allégées. En revanche, la SASU permet de limiter la responsabilité de l’entrepreneur au montant de ses apports.
Le choix entre la SASU et la micro-entreprise dépend de plusieurs critères :
Dans une SASU, la responsabilité de l’entrepreneur est limitée au montant de ses apports, tandis que dans une micro-entreprise, tout le patrimoine personnel est en jeu, sauf la résidence principale.
Le président d’une SASU est affilié au régime général de la sécurité sociale, s’il est rémunéré. En micro-entreprise, l'entrepreneur dépend du régime de la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI).
L’auto-entrepreneur est soumis à l’impôt sur le revenu, tandis que le président de la SASU est, par défaut, soumis à l’impôt sur les sociétés, avec la possibilité d’opter pour l’impôt sur le revenu pendant 5 ans sous conditions.
La création d’une SASU est plus complexe que celle d’une micro-entreprise. Elle nécessite la rédaction de statuts, la publication d’une annonce légale, et l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS). Le capital social minimum est de 1 €, mais il est recommandé de fixer un montant plus élevé pour crédibiliser la société.
Les frais d’annonce légale sont fixés à 141 € pour tous les départements en France (169 € pour La Réunion et Mayotte).