HISTORIQUE


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VEHICULES DE TRANSPORT ET COMPTEURS AU FIL DU TEMPS



Historique des Taxis

Le mot "taxi" est l'apocope de taximètre, appareil mesurant distance et temps en fonction de la vitesse du véhicule pour déterminer le prix à payer par le client. Le terme français vient de "taxameter", mot allemand inventé en 1890 pour désigner l'appareil.

Un système de chars à roues au service des clients apparaît dès l'antiquité comme par exemple à Bysance avec un système à boulier pour le paiement.

Au XVIe siècle apparaissent les chaises à porteurs ainsi que les principes de petites et grandes remises ou de louage règlementées.

Le premier service de voitures à disposition du public a été créé par un certain Nicolas Sauvage. Ses voitures de louage ou carrosses nommés "fiacres" à cause de leur lieu d'attache "l'hôtel Saint-Fiacre", sont les ancêtres des taxis parisiens.

Une première réglementation apparaît en 1703 avec l'attribution de numéros mais après la révolution en 1790 les voitures de louage sont libres d'utilisation.

En 1800, une réglementation des tarifs à l'heure ou à la course est appliquée pour des fiacres municipaux et en 1830 les cochers doivent avoir une carte d'immatriculation. En 1841 une surveillance des fiacres est mise en place.

Au cours du XIXe siècle de nouveaux fiacres apparaissent tels que la citadine, l'urbaine, le delta, le cabriolet compteur, la lutécienne, le cabriolet-mylord, la thérèse, le cab, ainsi que de nouvelles entreprises telles que la Compagnie générale des omnibus ou la Compagnie impériale des petites voitures (CPV).

Le taximètre (du grec "taxi") est inventé en 1891 à Berlin par Friedrich Wilhelm Gustav Bruhn. Le mot "taxi" est l'apocope de taximètre.

C'est vers la fin du XIXe siècle qu'apparaissent en Europe et aux États-Unis les premières automobiles, électriques, à essence et diesels au cours du XXe siècle.

Les "taxis de la Marne" devinrent célèbres en apportant leur contribution à l'effort de guerre Français pendant la première mondiale. Ils avaient été réquisitionnés par le Général Gallieni pour amener des troupes au front de Meaux.

Dans le courant du XXe siècle des évolutions importantes sont apparues autant sur le statut des chauffeurs que sur les entreprises, les véhicules, les compteurs, les modes de prise en charge des clients.

En 1921 les premiers syndicats sont créés.

En 1937 le nombre de taxis est limité.

En 1948 les chauffeurs propriétaires de leurs véhicules obtiennent le statut d'artisans avec une carte professionnelle en 1950.

En 1953 les lumineux deviennent obligatoires.

En 1954 le nombre des taxis est fixé à 12500.

En 1956 le premier central radio est créé.

En 1967 la transmission des licences est autorisée et légalisée en 1973.

En 1978 le syndicat des taxis de province FFTP est créé.

En 1983 le syndicat des taxis parisiens FNTI est créé.

En 1985 les premiers compteurs électroniques sont montés dans les véhicules.

En 1990 la compagnie de radios taxis G7 passe de la distribution des courses par microphone à un système de distribution informatique.

En 1995 l'appellation "TAXI" devient l'exclusivité des véhicules équipés d'un compteur, d'un lumineux et d'un numéro de stationnement.

En 2000 le nombre de taxis passe à 15000.

En 2012 les premières voitures écologiques arrivent dans le taxi, hybrides telles que la Toyota Prius ou l'électrique Tesla.

En 2012 les premières applications révolutionnent les possibilités de commandes des taxis et des VTC.

En 2012 une concurrence déloyale des VTC notamment avec Uber arrive sur le marché du transport de personnes sans que les pouvoirs réagissent et il aura fallu une grande manifestation des taxis parisiens pour que les autorités réglementent ces VTC.

En 2013 des forfaits tarifs sont mis en place et en 2017 la demande de transport des clients se rééquilibre un peu en faveur des taxis.

Quelques Articles

André Walewski - Naissance des taxis de la Marne et des taxis G7

André Colonna Walewski est né le 15 janvier 1871 à Valence, en Espagne, et mort le 5 février 1954 à Paris (16e), en France. Descendant de l’empereur Napoléon Ier, c'est un homme d’affaires français qui s'est illustré lors de la mise en place des taxis de la Marne.

Famille: Alexandre Colonna Walewski né en 1810 est le fils naturel de Napoléon 1er et de Maria Walewska qu'il rencontra lors de sa campagne de Pologne en 1806. Alexandre Colonna Walewski II né en 1844 est le fils d'Alexandre Colonna Walewski et de Rachel Felix, actrice française. André est le fils d'Alexandre II Colonna Walewski (1844-1898) et de son épouse Jeanne Saladduchin ou Jeanne Sala (1845-1881). Il est également le petit-fils d'Alexandre Colonna Walewski et de la célèbre comédienne Rachel Félix. André Walewski épouse le 28 juin 1901 dans le 17e arrondissement de Paris Marie Molinos, fille de Léon Molinos et de Marie Hingray, née dans le 9e arrondissement de Paris le 8 juin 1877, décédée dans le 16e arrondissement de Paris le 16 août 1976. Le couple a deux fils, Antoine (1904-1990) et Roger (1907-1968).

Biographie: Né le 15 janvier 1871 à Valence, en Espagne, André Walewski suit ses études secondaires au lycée Janson-de-Sailly à Paris. Sorti officier de l’École d’infanterie de Saint-Maixent, il se prépare à une carrière militaire. Cependant, son mariage, en 1901 avec la fille de l’ingénieur entrepreneur Léon Molinos, le pousse vers les affaires. Léon Molinos joue en effet un rôle clé dans la carrière de son gendre en l’appelant, en 1902, à le seconder dans son groupe de halage de péniches Touax : André Walewski en est successivement administrateur, directeur général puis président jusqu’à la fin de sa vie. Membre de plusieurs conseils d’administration dans l’industrie, les mines, l’énergie et les transports, André Walewski est aussi président de la Société française des carburants, et vice-président de la Compagnie des forges et aciéries de la marine et d'Homécourt. Passionné d’aviation et d’automobile — il possède son permis de conduire dès 1890, permis qui porte le numéro 30 — il décide de conduire pendant un mois, en 1903, une voiture équipée en taxi. Convaincu du potentiel de ce secteur, il lance la Compagnie française des automobiles de place (aussi appelée "Autoplace" ou "Taxis G7") le 4 mars 1905 et la dirige jusqu’à son décès, le 5 février 1954. Pendant la Première Guerre mondiale, Walewski participe à la mise en place de la stratégie des Taxis de la Marne. Il est ensuite blessé au combat et est plusieurs fois décoré au cours du conflit.

Taxis G7

Création: 1905. Dates clés: 2008 : G7 lance son application de réservation pour smartphone; 2016 : lancement de G7 Connect; 2017 : Rapprochement des taxis bleus et de G7. Fondateurs: André Rousselet. Forme juridique: SA à conseil d'administration. Slogan: La ville est belle. Siège social: Clichy. Direction: Nicolas Rousselet. Activité: Taxis. Effectif: 300-399 salariés. Site web: https://www.g7.fr

Histoire: Taxi Renault KZ (1923), aux couleurs G7. La « Compagnie française des automobiles de place », est créée le 4 mars 1905 à l'initiative du Comte André Walewski, du baron Rognat et de la banque Mirabaud & Cie. Le nom G7 est celui attribué par la préfecture lors de l'immatriculation. La compagnie choisit, après avoir mené des essais comparatifs, de s'équiper en Renault Type AG1. La production de ces véhicules débute l'année même aux usines du constructeur à Billancourt. En 1914, la société absorbe la Compagnie des Autos-Fiacres. Les taxis G7 jouent un rôle important en 1914 lors de l'épisode des taxis de la Marne en transportant des soldats de Paris vers le front qui menace alors la capitale. En 1922, la société passe sous le contrôle de Renault. Plus des trois-quarts de la production, soit 1 878 exemplaires, est un dérivé taxi de Renault KZ, aux couleurs rouge et noir. Ils sont remplacés par une version taxi de la Renault Vivaquatre, en 1933 qui circulent dans Paris jusque dans les années 1950. La compagnie est absorbée par la Société de Banque et de Participation en 1958, puis par Simca avant de passer en 1960 sous le contrôle d'André Rousselet qui est alors un des cadres du constructeur automobile.

En 1964 est créé le premier central radio G7, permettant de mettre en relation les demandeurs de taxis et les chauffeurs, alors au nombre de 250. Jean-Jacques Augier, inspecteur des finances, en est vice-président, puis président-directeur-général de 1987 à 2000. Aujourd'hui inclus dans le Groupe Rousselet également propriétaire des Taxis Bleus et présidés par Serge Metz, et récemment par Nicolas Rousselet lui-même, les Taxis G7 continuent de mettre en relation clients et près de 8 000 chauffeurs de taxis affiliés. Le groupe Rousselet affilie près de 11 000 des 17 770 taxis parisiens (environ 8 000 Taxis G7 au sein de G7 et un peu moins de 3 000 Taxis Bleus au sein de la société ALLO TAXIS). Le groupe Rousselet a concentré son développement sur la marque G7 dont le taux de rentabilité est de l'ordre de 25 % (environ 19 millions de résultat net après impôt pour un CA de mise en relation de l'ordre de 75 millions). La petite sœur pauvre n'affichant qu'une rentabilité comprise entre 12 et 5 % selon les années.

En mai 2016, pour faire face à la concurrence des VTC et à la baisse du chiffre d'affaires de la société, la compagnie revoit son identité en adoptant le nom "G7" (ex SNGT) et le slogan "La ville est belle". La société se donne par ailleurs 3 ans pour renouveler sa flotte de 8 000 taxis uniquement au moyen de véhicules de couleur noire. À la rentrée 2017, le groupe Rousselet prévoit une fusion entre G7 et les taxis bleus sous la marque G7, passant de 8000 à 9000 véhicules, afin de réévaluer le niveau de service et faire face à la concurrence.